Le HCR n'est pas trop intéressé à préciser la situation des personnes déplacées en Kirghizie (parquet général ouzbek)

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TACHKENT, 29 août - Abou-Ali Niyazmatov, RIA Novosti. Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés n'est pas trop intéressé à préciser la situation des personnes déplacées en Kirghizie, a déclaré lundi le Parquet général d'Ouzbékistan.

Le Parquet se réfère aux médias annonçant que le porte-parole du HCR Rupert Colville avait souhaité voir des preuves attestant que les prétendus réfugiés ouzbeks avaient effectivement commis des crimes graves. "Dans le même temps, les faits démontrent que le HCR n'est pas trop intéressé à établir la vérité", lit-on dans une déclaration du parquet.

Le 16 juillet dernier, les représentants du parquet ouzbek sont arrivés à Djalalabad (Kirghizie) où le HCR tenait un colloque international sur l'application de la Convention de Genève de 1951 (Sur les réfugiés) pour les employés des parquets et les défenseurs des droits de l'homme.

Le choix du lieu du colloque n'était pas fortuit, parce que des réfugiés ouzbeks se trouvaient dans un camp spécial aménagé dans la région de Djalalabad, selon le parquet.

"Les employés du HCR ont évité les représentants du parquet général ouzbek qui disposaient des preuves solides attestant la nécessité de ne pas appliquer la Convention de Genève à l'égard de certaines personnes se trouvant dans cette cité de toile".

"Comment expliquer le fait que le HCR dit manquer des preuves et en accuse l'Ouzbékistan alors qu'il a déjà mis en œuvre sa décision concernant les personnes déplacées?", indique le parquet.

"Nous considérons que M.Coleville ne pourra pas répondre à ces questions sans avouer que le HCR s'est hâté d'accorder le statut de réfugiés aux personnes coupables de crimes graves qui fuient la justice", est-il marqué dans la déclaration.

Dans la nuit du 12 au 13 mai, un groupe d'hommes armés a pris d'assaut la prison et plusieurs bâtiments gouvernementaux à Andijan. Le gouvernement a introduit des troupes dans la ville.

Plusieurs centaines d'Ouzbeks ont fui vers la Kirghizie après les événements violents à Andijan. Beaucoup d'entre eux ont reçu le statut de réfugiés avant d'être transférés dans des pays tiers. Plusieurs personnes ont été arrêtées sur la demande de l'Ouzbékistan.

Tachkent insiste sur l'extradition des auteurs présumés du soulèvement d'Andijan et affirme qu'ils se cachent parmi les réfugiés.

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