"Tout se réduit aux réformes économiques", a-t-il estimé. "C'est qu'aujourd'hui que l'économie du Kazakhstan dépasse par deux fois celles de l'Ukraine et de l'Azerbaïdjan, tout en se développant de 2,5 fois plus rapidement que les économies de la Moldavie et de la Géorgie. Et pour le salaire, nous les dépassons même de plusieurs fois", a fait remarquer Noursoultan Nazarbaëiv.
Il a également rappelé que le salaire moyen au Kazakhstan dépassait d'ores et déjà 300 dollars, que le produit intérieur brut (PIB) par habitant constituait en 2005 quelque 3 300 dollars pour se monter à 4 200 dollars en 2006. De plus, d'ici 2008-2010, cet indice devrait atteindre les 5800 dollars, ce qui correspond au niveau actuel de la Pologne, de la Hongrie et de la Tchéquie.
Aussi, n'a-t-il pas l'intention de renvoyer l'actuel gouvernement du pays.
"Nous n'avons pas de raisons de le faire, alors à quoi continuer à en discuter", a-t-il dit.
Somme toute, Noursoultan Nazarbaëiv estime qu'il n'y a pas encore d'opposition constructive au Kazakhstan.
"En attendant, une opposition normale ne fait que se former chez nous, mais nous en aurons une car c'est un attribut obligatoire de tout Etat démocratique", a affirmé le Président du Kazakhstan.
A partir du moment qu'une société ouverte se construit au Kazakhstan, l'opposition doit être encouragée à condition qu'elle "agisse dans le cadre de la Constitution et des lois en vigueur dans le pays", a noté en conclusion Noursoultan Nazarbaëiv.