Le fait même que la rencontre ait lieu est un fait positif en soi, vu que l'organisation des entrevues entre les présidents des deux pays a toujours posé des problèmes. Le président azerbaïdjanais avait même refusé de s'entretenir avec son homologue arménien, selon l'expert.
D'autre part, il ne faut pas placer des espoirs irréalistes dans cette rencontre. "Il ne faut pas s'attendre à des progrès dans le règlement des problèmes accumulés depuis des années, surtout celui du Haut Karabakh, à son avis.
A la question de savoir si le retrait des troupes russes de Géorgie vers la base de Gioumri (Arménie) pourrait avoir une influence sur le règlement du conflit du Haut-Karabakh, M.Zatouline a noté: "Le retrait de nos militaires de Batoumi et d'Akhalkalaki en Arménie va donner à la partie azerbaïdjanaise un nouveau prétexte pour soupçonner l'Arménie et la Russie de fomenter quelque chose".
"L'Arménie et la Russie forment une alliance de défense et l'Azerbaïdjan doit le comprendre", a conclu l'expert.