"La politique de l'Iran dans la mise en valeur des know-how nucléaires civiles est basée sur un dialogue, sur l'instauration d'une compréhension mutuelle et le renforcement de la confiance", a déclaré l'ayatollah au cours de la prière de vendredi.
"Il va sans dire que la confiance doit être réciproque. Aussi, la "troïka européenne" (Grande-Bretagne, France, Allemagne) doit-elle faire preuve de confiance, alors que nous ne manquerons pas d'en faire de même", a dit Ali Khamenei.
"La République islamique n'a violé aucun de ses engagements internationaux ni accords bi- ou multilatéraux", a fait remarquer le chef de l'Etat iranien.
"Comme nous l'avons plus d'une fois déclaré, la nation iranienne ne va tolérer aucune violence extérieure ni tentative de lui imposer la volonté d'autrui", a-t-il continué.
Cela dit, le leader spirituel de l'Iran a le plus catégoriquement rejeté la possibilité même de la mise au point en Iran d'une arme nucléaire, tout en soumettant à une critique virulente la propagande à laquelle se livraient notamment les Etats-Unis et certains autres pays d'Occident, en accusant Téhéran de vouloir entrer en possession des armes de destruction massive (ADM).
"Nos officiels et moi-même, nous déclarons une nouvelle fois à haute voix que l'Iran n'aspire pas à entrer en possession d'une bombe nucléaire", a indiqué le leader iranien.
"Le degré de l'uranium enrichi autrefois dans le pays n'est que de 3 à 4%, et il est utilisé à des fins économiques et scientifiques. Pourtant, pour faire une bombe atomique, on a besoin de 99% d'enrichissement de l'uranium", a souligné l'ayatollah Ali Khamenei.
