La mortalité infantile est consécutive le plus souvent à la brutalité des parents -Parquet général

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MOSCOU, 15 août - RIA Novosti. Au cours de ces cinq dernières années 1 068 enfants ont été tués et 21 autres ont fait l'objet d'un attentat à la vie en Russie et la majeure partie de ces crimes a été commise par les parents, a affirmé lundi l'adjoint au Procureur général de Russie, Serguéi Fridinski, dans une interview au quotidien Troud.

En Russie, un enfant (un garçon de cinq ans) a été tué par ses parents adoptifs pendant la période en revue. Ce crime a été constaté en 2001 dans la région de Moscou. La mère a été condamnée à 15 ans de prison et le père à 13 ans.

Par contre, à l'étranger, quatorze enfants russes ont succombé à la violence des parents adoptifs.

Des citoyens russes ont tué leurs propres enfants "sous l'effet de l'alcool ou à la suite d'une dégradation totale", explique Serguéi Fridinski.

"Aujourd'hui, beaucoup d'enfants sont brutalisés par leurs parents. Mais si la violence ne tourne pas à l'homicide, nous n'en sommes pratiquement pas renseignés", a avoué l'adjoint au Procureur général.

Les cas des parents adoptifs américains qui ont tué les enfants adoptés en Russie ont divisé la société russe en deux camps. D'après les résultats d'un sondage du Fonds d'étude de l'opinion publique (Vtsiom), un tiers de la population du pays est contre l'adoption d'enfants russes par des étrangers et 61% y sont favorables. "Ces gens-là estiment que les tragédies de ce genre outre-Altantique sont une exception et qu'en Russie elles sont beaucoup plus nombreuses, seulement les statistiques sur les infanticides sont inexistantes en Russie".

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