Naufrage du bathyscaphe: les sauveteurs russes ne savaient pas se servir du matériel de sauvetage

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MOSCOU, 12 août - RIA Novosti. Les sauveteurs russe disposaient d'un appareil ultramoderne pour sauver l'équipage du bathyscaphe immobilisé dans la mer de Béring, mais n'ont pas été capables de le manier, a avoué vendredi le chef de l'état-major de la Marine russe, Vladimir Massorine.

La lâcheté et la peur de la responsabilité sont les principaux problèmes de l'armée russe, a-t-il dit.

"J'ai honte d'avouer que nous n'avons pas su profiter du matériel que nous avions à notre disposition. Après l'accident du "Koursk", nous avons acheté beaucoup de matériel ultramoderne. Nos navires disposaient d'un appareil largement plus performant que les Scorpio", a regretté l'amiral.

"Les Scorpio datent de 1986, alors que nous avons acheté en Grande-Bretagne deux sous-marins de poche Venom fabriqués en 2000, un dans le Nord et un dans le Pacifique. Nous pouvions couper des câbles encore plus épais. Ces appareils sont dotés de huit projecteurs et de sept moteurs chacun, alors que les Scorpio ont quatre projecteurs et cinq moteurs", a raconté M. Massorine.

"Le Venom peut descendre jusqu'à 1 500 m de profondeur, mais il n'a pas été engagé en raison de l'incompétence des sauveteurs russes qui l'ont tout simplement cassé", a indiqué cet amiral, probable successeur de Vladimir Kouroïedov au poste de commandant en chef de la Marine russe.

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