Ce rehaussement est intervenu après que l'État a achevé l'acquisition de 10,74% du géant russe, sa participation ayant progressé jusqu'au bloc de contrôle.
"Même si Fitch tient compte de l'étendue de la participation publique, d'autres facteurs, notamment la solvabilité de la compagnie, ont été déterminants. L'écart entre les notes de l'État (BBB/stable, F3) et Gazprom est donc passé de un à deux degrés, quoique la solvabilité de la compagnie reste stable", selon le communiqué.
La perspective de la note est "stable" étant donné que l'extraction de gaz se poursuit dans une conjoncture des prix favorable et que la situation des coûts, aujourd'hui déplorable, commence à se redresser.
"L'augmentation de la participation publique encourage également les notes, les intérêts de l'État et de la compagnie étant mieux coordonnés. La baisse des emprunts due à cette transaction sera considérée par Fitch comme un facteur positif", résume le communiqué.