"Le volume du trafic de drogues a considérablement augmenté depuis que le contrôle de la frontière tadjiko-afghane est passé des gardes-frontières russes aux militaires tadjiks (au milieu de l'année en cours)", a dit M. Rogozine. Personne ne peut encore préciser les chiffres, selon lui.
Par ailleurs, le responsable a relevé que la Russie n'avait pas quitté définitivement la frontière tadjiko-afghane. "Nos spécialistes sont restés au Tadjikistan en tant que conseillers des gardes-frontières tadjiks", a souligné Vassili Rogozine.
Il a cité quelques exemples pour illustrer ses déclarations.
Les agents du Service de contrôle des stupéfiants ont arrêté récemment à Orsk (région d'Orenbourg, près de la frontière kazakhe) un conducteur de camion allant du Tadjikistan en Russie et transportant dans son camion 60 kilogrammes d'opium et d'héroïne, selon lui.
Au mois de mai, 207 kilogrammes de stupéfiants provenant du Tadjikistan ont été saisis à Ekatérinbourg (dans l'Oural). Encore 142 kilogrammes de drogues afghanes ont été découverts fin juillet à Omsk (Sibérie occidentale), dans un camion chargé de légumes partis de l'Ouzbékistan.