Les archéologues ont mené des études supplémentaires du navire de ligne suédois Hedvig Elizabeth Charlotta qui sombra lors de la bataille contre la flotte russe le 22 juin 1790. Les archéologues ont découvert l'ancre de nez et une poulie en bois revêtu de métal forgé destiné à le remonter à la surface.
Quatre mousquets ont également été découverts. Il y avait à bord du navire 300 fusiliers marins lesquels, face à une capture inévitable, jetèrent leurs armes par-dessus bord. Le canon de l'un des mousquets a été fortement endommagé par la rouille mais ses pièces en laiton forgé se sont bien conservées. Sa partie en bois porte les traces de brûlures.
L'expédition a aussi mené ses travaux sur la place du naufrage de la frégate suédoise Uppland qui explosa lors de la bataille. Des éléments du navire se trouvent éparpillés sur un rayon de 400 m sur le fond de mer. Une ancre et les roues du canon ont été remontées à la surface. Les autres pièces de l'affût, remontées il y a plusieurs années, sont exposées au Musée d'archéologie sous-marine.
Avant la fin de l'été l'expédition mènera d'autres études sur les lieux du naufrage de l'Uppland.
En 2005, l'association "Souvenir de la Baltique" a eu la seizième de ses saisons d'été sur le Golfe de Finlande. Plus de 20 navires ont déjà été retrouvés, étudiés et décrits. A leur nombre, les bâtiments qui coulèrent au cours de la bataille de Vyborg : les navires de ligne Lovisa-Ulrika, Hedvig Elizabeth Charlotta, Enighetten , la galère Ertrus, la vedette Dragun. L'an dernier, les archéologues ont découvert un voilier qui sombra au début du XVIIIe siècle et qui avait à son bord des blocs de granit.
Dans leur majorité, les pièces provenant du fond marin ont complété les collections du Musée d'archéologie sous-marine qui se trouve dans la maison du commandant du château de Vyborg, non loin de Saint-Pétersbourg.
