Kiev limite sa participation à l'Espace économique unique par une zone de libre échange (Tarassiouk)

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KIEV, 22 juillet - RIA-Novosti. Le ministre des Affaires étrangères de l'Ukraine a défini les limites de la participation de son pays à l'Espace économique unique (EEU).

Cela devrait être une zone de libres échanges, a indiqué Boris Tarassiouk dans son interview au journal ukrainien Den publiée vendredi.

Notant que l'accord de créer, avec la participation de la Biélorussie, du Kazakhstan, de la Russie et de l'Ukraine, un Espace économique unique a été enregistré sous l'ancien gouvernement ukrainien, le ministre a confirmé l'intérêt que portent les dirigeants actuels de l'Ukraine avec à leur tête le président Viktor Youchtchenko, "à développer des rapports avec les pays parties à l'EEU".

"Nous sommes disposés à aller le plus loin possible dans la mesure où cela ne contredit pas notre politique d'intégration européenne. Et du moment que cette ligne et notre appartenance à l'OMC sont prioritaires, il a été défini que nous coopérerons dans le cadre de l'EEU dans la création d'une zone de libres échanges. C'est le maximum que nous sommes prêts à accepter", a souligné M.Tarassiouk.

L'ex-président Leonid Koutchma, a rappelé le ministre des Affaires étrangères, a accompagné sa signature sous le document instituant l'EEU par la réserve que tous les projets (développés dans son cadre) seraient réalisés dans la mesure où ils seraient conformes à la Constitution ukrainienne, alors que la conformité de l'EEU à la loi fondamentale du pays fait de nouveau l'objet de vastes débats à tous les échelons.

Boris Tarassiouk a partagé l'avis du correspondant de Den qui a estimé que, pour avoir une zone de libres échanges, il ne faut pas instituer l'EEU.

"En 1993, l'Ukraine et la Russie ont conclu un accord de zone de libres échanges et, en 1994, un pareil accord a été passé avec les 12 pays de la CEI. Aucun de ces accords n'a jamais été réalisé", a estimé le chef de la diplomatie ukrainienne.

Selon lui, cela s'explique par le fait que "la Russie ne ratifie pas cet accord depuis 12 ans". Mais, 12 ans après, il serait logique de voir cette zone de libre échange sous un autre angle de vue et rien ne nous empêche d'entreprendre cette tentative", a estimé Boris Tarassiouk.

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