La situation des marins a fait l'objet d'une rencontre vendredi à Moscou entre diplomates russes et nigérians.
"À l'issue de la rencontre, les parties ont fait ressortir leur intérêt mutuel à tourner cette page qui a envenimé les relations entre les deux pays et ont exprimé leur conviction que les marins russes regagneront leur pays d'ici à la fin de l'année", selon le communiqué.
"Les Nigérians ont regretté le nouveau report, au 21 octobre prochain, du procès des 12 marins russes soupçonnés de contrebande de pétrole brut".
Dans le même temps, les diplomates nigérians ont rappelé l'indépendance du système judiciaire du Nigeria.
Le chef de la diplomatie russe avait adressé, le 15 juillet dernier, une lettre à son homologue nigérian pour lui demander d'accélérer le procès.
"Sans vouloir s'ingérer dans le procès, Moscou estime que le procès traîne en longueur à cause de la position floue de l'accusation, ce qui ne peut s'expliquer que par un manque de preuves", selon le communiqué.
"Cela n'a pas pu ne pas envenimer les relations bilatérales qui ont toujours servi d'exemple d'une coopération amicale tous azimuts", lit-on dans le communiqué.
La rencontre a eu lieu sur l'initiative de l'ambassade du Nigeria à Moscou.
En automne 2003, le pétrolier "African Pride" attaché au port de Panama a été arraisonné au large des côtes nigérianes. Son équipage a été accusé de contrebande de 11 300 tonnes de pétrole brut. Le capitaine, un Grec, a fui le Nigeria. Parmi les marins accusés de contrebande on trouve 12 ressortissants russes.
