"Ce passeport de la nouvelle génération intégrant les données biométriques de son propriétaire sera élaboré en Russie vers le 1er janvier 2006", a indiqué le ministre.
Compte tenu de la menace terroriste croissante, a-t-il poursuivi, il faut durcir le contrôle des migrations. "L'objectif est de mettre en place, d'ici au 1er janvier 2006, un système unique de collecte et de stockage des informations sur les entrées et les sorties de Russie des ressortissants étrangers", a indiqué le ministre de l'Intérieur.
Rachid Nourgaliev a critiqué les lenteurs avec lesquelles cette tâche est accomplie.
"A ce jour, nous ne faisons que commencer à étudier les possibilités techniques des services chargés de réaliser cette tâche", a dit le ministre.
Il a exprimé sa crainte que "si ce travail progresse à un rythme aussi lent", le système en question risque ne pas être opérationnel vers le 1er janvier prochain.
Le ministre de l'Intérieur a qualifié d'inadmissible la situation liée à l'enregistrement des étrangers en Russie. "Les modalités d'enregistrement actuelles provoquent des files d'attentes, une longue collecte de documents et met l'étranger dans une situation humiliante", a-t-il indiqué.
Cet état de choses doit être changé, notamment, il faut réduire le nombre de documents requis pour obtenir un permis de séjour ou un permis de travail en Russie, a noté le ministre.
Sous ce rapport, Rachid Nourgaliev a rappelé l'exigence du président Vladimir Poutine de "minimiser les conséquences de la dépopulation en simplifiant les modalités d'entrée en Russie des descendants directs de citoyens soviétiques".
Rachid Nourgaliev a aussi insisté sur la nécessité de créer les conditions "encourageant l'entrée en Russie des travailleurs étrangers".
Le durcissement du contrôle des activités du Service fédéral des migrations a été cité par le ministre de l'Intérieur comme un autre objectif d'importance. Il a reconnu que la "corruption" au sein de ce Service est souvent mise à profit pour obtenir les autorisations nécessaires.
