"Les leçons que nous avons tirées du black-out survenu dans le système des réseaux énergétiques de Mosenergo (compagnie énergétique de la capitale, ndlr), ainsi que l'analyse de la situation dans les régions, nous rendent de plus en plus convaincus qu'il faut accélérer les processus de consolidation des actifs de réseau entre les mains de l'Etat", a indiqué M.Khristenko, cité par le service de presse du ministère dans un communiqué.
"Objectivement, dans la gestion et l'exploitation des réseaux et dans l'organisation du dispatching, il n'y a pas de place à l'initiative privée", a souligné le ministre.
"Ayant en vue le futur détachement des puissances génératrices, les actionnaires privés ne se montrent pas assez attentifs à l'état des réseaux", a-t-il ajouté.
La Russie, a poursuivi le ministre de l'Industrie et de l'Energie, est en train de créer son propre modèle de fonctionnement du secteur énergétique.
L'incident technique survenu à Moscou le 24 mai avait provoqué un black-out dans cinq arrondissements de la capitale, ainsi que dans les régions de Moscou, de Kalouga et de Toula (au sud-ouest et au sud de la capitale), causant en plus l'arrêt de la circulation des rames sur cinq lignes du métro (43 rames sont restées dans les tunnels).
La panne a provoqué la coupure de l'approvisionnement en électricité de 11 706 bâtiments, dont 8 715 immeubles, 117 maternités, 106 écoles, 31 hôpitaux. La circulation de trams et de trolleybus s'est arrêtée sur 656 lignes, le fonctionnement de 159 centraux téléphoniques a été perturbé.
