Le statut des contrats passés par les sociétés russes en Irak sera revu (officiel)

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MOSCOU, 18 juillet - RIA-Novosti. Prochainement, on pourrait s'attendre à la révision des contrats passés par les compagnies russes en Irak, a appris RIA-Novosti auprès du service de presse du ministère russe de l'Industrie et de l'Energie.

Une conférence des pays donateurs sur l'Irak s'est ouverte lundi dans la capitale jordanienne Amman. Y prennent par une soixantaine d'Etats et d'organisations internationales, dont l'ONU et la Banque mondiale.

"Prochainement, on pourrait s'attendre à la révision du statut des contrats "'gelés" qui ont été passés par les sociétés russes en Irak", a indiqué un porte-parole du ministère.

Tous les contrats des compagnies russes qui ont été signés sous Saddam Hussein ont été "gelés" jusqu'à la formation du nouveau gouvernement irakien, a-t-il rappelé.

"En hiver et au printemps, le nouveau gouvernement irakien a été formé et on peut maintenant s'attendre à ce qu'il aborde l'examen du statut des contrats russes dans ce pays", a-t-on souligné au service de presse du ministère de l'Industrie et de l'Energie.

S'agissant du sort du gisement Qurna occidentale qui appartient à Lukoil, le porte-parole ministériel a noté qu'il s'agit d'une "question d'affaires relevant des rapports entre Lukoil et le gouvernement irakien, question qui doit être réglée à ce niveau-là".

En Irak, a rappelé le porte-parole du ministère, les compagnies russes sont intéressées par des projets dans les secteurs énergétique et de la construction d'équipements pour l'industrie énergétique". "Des projets de bâtiment - des contrats de services et de rétablissement d'infrastructures nationales - suscitent également l'intérêt des compagnies russes", a-t-on relevé au service de presse du ministère.

Mais les tensions qui persistent dans le pays constituent un obstacle sérieux au développement des activités des sociétés russes en Irak, a rappelé le représentant du ministère.

"Le travail des spécialistes russes est fortement gêné en raison de l'absence de mesures de sécurité adéquates. Nos compagnies se plaignent notamment de ne pas pouvoir fonctionner dans la "zone verte", la mieux protégée de Bagdad", a-t-on indiqué au service de presse du ministère.

Au ministère de l'Industrie et de l'Energie, on a pourtant rappelé que "même si les questions de sécurité représentent un problème très grave pour les sociétés russes, elles ne perdent pas leur intérêt pour les contrats irakiens".

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