"L'intérêt pour nos films est évident, et les festivals internationaux où ils sont appréciés par les spectateurs et les critiques, mais aussi les semaines du cinéma russe organisées par Mosfilm dans les différents pays du monde en sont la preuve", a-t-il dit.
"Au cours des six derniers mois, nous avons organisé des rétrospectives de ce type en Allemagne, en Suède, en Grande-Bretagne, en Afrique du Sud, au Chili et en Chine où la semaine du cinéma russe a duré pendant plus d'un mois et toutes les salles étaient hyperpleines", a fait remarquer le réalisateur.
Les films russes suscitent également l'intérêt des distributeurs et des producteurs étrangers. Hélas, la Russie n'est toujours pas à même de satisfaire ces besoins, a-t-il reconnu.
"Nous avons du mal à promouvoir nos films à l'étranger, à faire la publicité, nous avons très peu de projets conjoints", a expliqué M. Chakhnazarov, indiquant que les réalisateurs étrangers étaient plus actifs et plus disposés à la coopération.
"Mais je pense que c'est réparable. L'essentiel est que le monde s'est tourné vers le cinéma russe. Nous ne devons pas décevoir les spectateurs et nos collègues étrangers", a-t-il dit.
Karen Chakhnazarov est revenu à Moscou après avoir participé à deux forums cinématographiques internationaux. Il s'est vu décerner le prix "Pour la contribution professionnelle" au festival international de Jérusalem et le prix "Pour la contribution à l'art cinématographique mondial" au festival d'Ischia, en Italie.