"Dans certaines prisons géorgiennes, notamment à Tbilissi et à Roustavi, la situation est catastrophique. Les conditions de détention représentent une menace pour la vie humaine", lit-on dans le rapport.
Le rapport fait ressortir "des conditions matérielles terribles, l'entassement dans les cellules, le manque de personnel, la violence contre les détenus et les interrogatoires qui frisent la torture".
Le CPT constate l'absence de tout progrès réel dans la réforme du système pénitentiaire géorgien et le non-respect des recommandations de 2002.
"Nous constatons une augmentation sensible du nombre de détenus après novembre 2003, ce qui aggrave une situation déjà catastrophique, notamment à Tbilissi", selon le rapport.
Dans le même temps, en visitant la cellule spéciale de l'hôpital la délégation du CPT s'est déclarée "étonnée par le confort des cellules équipées de salles de bain, de cuisines, de climatiseurs et de TV-satellite où les détenus aisés purgent leur peine", résume le rapport.