"Si nous voulons vivre dans le contexte de la mondialisation, nous ne pouvons pas nous passer de structures internationales clés. Sans l'OMC, nous pourrons à peine devenir un acteur à part entière de l'économie mondiale et relever notre compétitivité", a-t-il fait remarquer.
Toutefois, l'adhésion à l'OMC promet quelques inconvénients inévitables. "Les négociations continuent, plus de 80% de nos partenaires ont déjà signé les protocoles d'adhésion. Il reste peu de pays, mais les négociations n'en sont pas moins compliquées", s'est plaint le ministre.
Les conditions d'adhésion concernent surtout les subventions agricoles. "Nous n'allons pas nous ouvrir entièrement. Nous nous réserverons le droit de conserver les subventions, mais au niveau qui n'a rien à avoir avec celui pratiqué notamment dans les pays de l'Union européenne", a souligné Sergueï Lavrov.