Selon lui, la libéralisation des prix du gaz donnera entre 0,64 et 0,7% d'inflation générale.
"A longue échéance, les prix du gaz resteront moins élevés que sur les marchés européens, ce qui privilégiera les producteurs nationaux", a dit Vassili Smirnov.
La libéralisation des prix du gaz concernera uniquement les consommateurs industriels, a-t-il encore indiqué. Quant aux prix pour les secteurs plus sensibles - celui du logement, la population et les entreprises du secteur public - Gazprom propose de les réglementer comme toujours.
Selon les estimations de Gazprom, l'accroissement de ces prix après leur libéralisation sera de 20% au maximum, soit près de 2,3 milliards de dollars ou 0,64% du chiffre d'affaires du holding gazier.
Le représentant de Gazprom a aussi indiqué qu'il faudrait atteindre, d'ici 2010, "un rapport normal des prix sur le marché des combustibles, par exemple, entre la houille et le gaz". "Cette marche vers le rapport optimal en 2010 doit être lancée en 2006", a-t-il ajouté.
Tous les actes législatifs pour la libéralisation des prix sont déjà fins prêts, le gouvernement n'a à édicter que l'arrêté approprié, a dit le représentant de Gazprom.
Vassili Smirnov estime qu'il convient de mener une expérience et, avant de libéraliser les prix du gaz, de réaliser entre 5 à 10 milliards de mètres cubes de gaz par la bourse, afin de déterminer "des repères de prix".