Selon les résultats de ce sondage, 86,4% des personnes interrogées estiment que le principal allié de la Transnistrie est la Russie, 10,1% l'Ukraine, 2,7% la Moldavie et 0,8% les Etats-Unis. Les habitants de la république non reconnue approuvent, à 46,7%, l'affirmation que la Transnistrie fait partie de la Russie (contre 5,5% de ceux qui disent que leur république fait partie de la Moldavie).
En outre, 60,2% des habitants de la Transnistrie voudraient obtenir la nationalité russe (27,3% la nationalité ukrainienne, 9,9% la nationalité moldave, 1,7% la nationalité roumaine et 0,9% la nationalité polonaise).
Plus de la moitié des sondés - 52,8% - ont répondu que les problèmes auxquels la société transnistrienne doit faire face aujourd'hui s'expliquent, dans leur majorité, par le fait que la république n'est pas reconnue sur le plan international. 29,1% des personnes interrogées proposent, pour régler les problèmes les plus pressants, de changer l'élite au pouvoir et de modifier la législation.
Les habitants de la Transnistrie sont surtout inquiets par la crise économique (40,1%), l'instabilité politique (29,7%) et les menaces auxquelles est exposé leur Etat (20,3%).
56,5% des personnes interrogées ont fait savoir leur intention de prendre part aux élections parlementaires à la fin de 2005 pour tenter de remédier à la situation.
Ce sondage a été réalisé du 1er au 15 juin auprès de 1 600 habitants de la république de Transnistrie.
Comme l'a indiqué au cours d'une conférence de presse mercredi le directeur du Centre RPIATS, Alexeï Martynov, "ce sondage a été mené dans le but d'établir la "température sociale" de la société transnistrienne en prévision des élections parlementaires et présidentielles".
Les élections au parlement de la république non reconnue devraient avoir lieu en décembre 2005.
