"En tout, à l'issue des opérations spéciales effectuées par le FSB pendant cette période, 58 terroristes ont été liquidés, 296 personnes, soupçonnées d'activités terroristes, ont été interpellées et 149 bases de terroristes ont été dépistées et démantelées", a précisé Youri Sapounov.
Selon ce dernier, à l'heure actuelle, le FSB a concentré l'essentiel de ses efforts sur le dépistage des chefs de bande et des émissaires d'organisations terroristes internationales.
Depuis ces dernières années, par exemple, 10 activistes du "Mouvement islamique d'Ouzbékistan", impliqués dans des attentats, ont été extradés vers l'Ouzbékistan.
Le Parquet général de la Fédération de Russie constate, pour sa part, les résultats positifs de sa coopération avec les pays-membres de la Communauté des Etats indépendants (CEI).
"Des situations bel et bien scandaleuses, telles que les sept requêtes d'extradition rejetées par la Grande-Bretagne concernant le célèbre terroriste Akhmed Zakaïev sont tout simplement inconcevables au sein de la CEI", a indiqué à Moscou le vice-Procureur général de la Fédération de Russie, Vladimir Kolesnikov.
Et d'ajouter: "Quelques-uns au Royaume-Uni confondent, de toute évidence, les activités judiciaires et de sécurité avec la politique. Ce faisant, ils courent incontestablement un risque énorme".
Selon Vladimir Kolesnikov, le Parquet général de la Fédération de Russie a envoyé des requêtes concernant des crimes terroristes en Azerbaïdjan, en Biélorussie, au Kazakhstan, en Moldavie et en Ouzbékistan.
"En règle générale, toutes ces requêtes ont été exécutées strictement et intégralement dans un délai d'un à quatre mois", a noté le vice-Procureur général russe.
Dans le même temps, a fait remarquer Vladimir Kolesnikov, les organes judiciaires et de sécurité des pays ne faisant pas partie de la CEI n'exécutaient pas intégralement les requêtes du Parquet général de Russie et se faisaient attendre, alors qu'une bonne partie de telles requêtes restaient même sans réponse aucune.
Une telle attitude de la part de certains de nos collègues à l'étranger quand il s'agit d'aider la Russie à enquêter sur des crimes terroristes prouve tout simplement que leurs déclarations retentissantes sur une lutte conjointe et intransigeante contre le terrorisme ne sont en réalité que des paroles creuses, a estimé Vladimir Kolesnikov.
"On y a manifestement affaire à une politique de "deux poids, deux mesures"", a conclu le vice-Procureur général de la Fédération de Russie.
