Le chef de la diplomatie russe a déclaré à son arrivée à Bruxelles que la convocation de cette conférence s'inscrivait parfaitement dans le cadre des initiatives, avancées auparavant par la Russie et plusieurs autres Etats.
"Nous estimons que les problèmes d'actualité dans le règlement irakien doivent se résoudre dans le plus large format européen avec la participation de toutes les parties intéressées, y compris des pays voisins de l'Irak, ainsi que de l'Organisation des Nations Unies qui a pour vocation de concerter tous nos efforts", a noté le ministre.
La tenue de la Conférence sur l'Irak reflète l'aspiration de la communauté internationale à accorder un appui énergique au peuple irakien dans la normalisation de la situation et le rétablissement de la paix dans le pays après la guerre, dans la garantie de la souveraineté nationale et la sauvegarde de l'intégrité territoriale de l'Irak, a estimé Sergueï Lavrov. "Nous sommes persuadés que l'on ne pourra le faire que par le réconciliation nationale la plus rapide possible dans ce pays", a dit Sergueï Lavrov.
Cela dit, le chef de la diplomatie russe a rappelé que la rencontre ministérielle sur l'Irak avait à l'ordre du jour l'examen des mesures à adopter pour contribuer au processus politique en Irak, pour l'aider à renforcer l'ordre et l'égalité, ainsi qu'à redresser l'économie nationale.