"Parmi les tués et les personnes arrêtées à Andijan, il y avait 50 citoyens de différents Etats étrangers", a déclaré devant les journalistes Sergueï Ivanov.
RIA-Novosti en a été informée auparavant auprès d'une source haut placée au ministère russe de la Défense.
"Il y avait parmi les tués et les personnes arrêtées au cours des troubles massifs en Ouzbékistan (179 personnes) 50 ressortissants étrangers venant des pays d'Asie, y compris des pays-membres de la Communauté des Etats indépendants (CEI)", a indiqué l'interlocuteur de RIA-Novosti.
Or, ce dernier s'est prononcé catégoriquement contre une enquête internationale sur les circonstances des troubles de mai dernier en Ouzbékistan.
"L'objectif d'une telle enquête internationale ne consisterait certes pas à établir d'où les terroristes étaient venus, mais à accuser plutôt le régime d'Islam Karimov afin d'accroître encore plus des pressions contre lui et pour le renverser sans doute sous la bannière bien connue de la démocratisation", a estimé cette même source au ministère russe de la Défense.
"Les conséquences s'en répercuteraient sans doute sur nous (Russie) et non pas sur l'Occident. Quant à nous, nous devons réfléchir à des conséquences", a continué l'interlocuteur de RIA-Novosti.
Un journaliste a demandé au ministre russe de la Défense si les données fournies par la Russie sur les ressortissants étrangers tués à Andijan auraient pu être fabriquées, Sergueï Ivanov a répondu par la négative, en disant: "Pour identifier une personne, son passeport suffit. Il n'y a pas eu de manipulation".