Les manifestants ont souligné que les liens étroits entre les peuples frères russe et ukrainiens avaient une histoire séculaire et que le pouvoir n'avait pas le droit de les détruire, rapporte l'agence "Novosti-Ukraina".
"La rupture des liens est un crime contre les citoyens du pays, contre notre histoire, contre la mémoire de nos pères et grands-pères, contre l'avenir de nos enfants et petits-enfants", ont déclaré les manifestants.
"Les déclarations irréfléchies et les décisions discriminatoires concernant la Russie aggravent la crise des rapports entre nos deux pays et peuples".
"La rupture des relations avec la Russie portera préjudice à notre pays, surtout à l'Est et au Sud de l'Ukraine. Les habitants des régions de Donetsk et de Lougansk sont les premiers à donner l'alarme", lit-on dans les documents adoptés pendant les meetings.
"L'économie et la culture ukrainienne n'ont des liens aussi étroits avec aucun autre pays", affirme le leader du parti "Soyouz" Alexeï Kostoussev.
"Cela concerne toutes les entreprises, mais ce sont surtout les usines de défense et l'industrie lourde qui dépendent de la Russie qui reste le partenaire stratégique et économique principal de notre pays", a noté M.Kostoussev.
Il a rappelé que le parti "Soyouz" était la seule force politique ukrainienne à préconiser l'union entre l'Ukraine, la Russie et la Biélorussie "sans douanes et frontières, le statut de la langue d'État pour le russe, les régions fortes et l'économie de marché reposant sur la propriété privée et la concurrence".
Le 21 mai, les militants de "Soyouz" ont lancé une campagne de collecte des signatures en faveur d'un statut de langue d'État pour le russe.
Le parti a déjà recueilli plus de 200.000 signatures, selon le service de presse de "Soyouz".
