Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Iakovenko a fait mardi une déclaration en ce sens commentant l'existence d'une "piste internationale" dans l'enquête sur les événements d'Andijan.
M.Iakovenko a notamment rappelé la déclaration du département d'État américain selon laquelle "les activistes des organisations extrémistes "Mouvement islamique de l'Ouzbékistan", "Djihad islamique", "Al-Qaïda" et du mouvement "Turkestan oriental" opèrent toujours dans la région".
"La Russie s'est déjà prononcée pour l'organisation d'une enquête détaillée des événements d'Andijan où il reste beaucoup de lacunes concernant la participation de forces extérieures à la déstabilisation de la situation dans la région", a indiqué le porte-parole.
Le 13 mai dernier, des insurgés armés ont pris le contrôle de la prison et de plusieurs édifices administratifs dans la deuxième grande ville ouzbèque d'Andijan. Les organes judiciaire ouzbeks ont pris d'assaut le siège de l'administration municipale occupée par les rebelles. Les affrontements ont fait des morts et des blessés. Selon le bilan officiel, 173 personnes ont été tuées, mais les journalistes et les défenseurs des droits de l'homme font état de centaines de morts.
