La Géorgie ne va pas déployer ses unités militaires sur l'emplacement des bases russes

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TBILISSI, 31 mai - de notre correspondante Marina Kvaratskhelia. Le ministère de la Défense de la Géorgie ne va pas déployer ses unités militaires sur l'emplacement des anciennes bases militaires russes.

"Nous n'envisageons pas de déployer nos unités militaires sur les anciennes bases militaires russes, à part celle d'Akhalkalaki. Quoi qu'il en soit, ce ne sera même pas une base. A l'heure actuelle, nous sommes en train d'élaborer un programme d'emploi à l'intention de ces citoyens de la Géorgie qui travaillent actuellement sur cette base militaire russe", a déclaré ce mardi devant les journalistes le ministre géorgien de la Défense, Irakli Okrouachvili.

Entre-temps, comme RIA-Novosti en a été informée auprès du ministère de la Défense de la Géorgie, dans le cadre des ententes enregistrées récemment à Moscou, ce mardi, le premier convoi, chargé de matériel de guerre, est parti de la base militaire russe de Batoumi. Le ministère de la Défense de la Géorgie a fait savoir que le retrait de ce matériel avait été concerté, comme il se doit, avec la partie géorgienne.

Une nouvelle étape commence dans les relations entre la Géorgie et la Fédération de Russie, estime la ministre des Affaires étrangères de la Géorgie, Mme Salome Zourabichvili.

"C'est la fin des 200 ans de présence militaire de la Russie en Géorgie et le début d'une nouvelle étape de coopération", a-t-elle indiqué, en intervenant ce mardi au cours d'une conférence de presse.

Comme l'a dit la chef de la diplomatie géorgienne, Tbilissi invite Moscou à une coopération de type nouveau, y compris dans la lutte contre le terrorisme, ce qui a trouvé son expression explicite dans le document signé dernièrement à Moscou.

"Le centre antiterroriste sera créé sur une petite partie de la base militaire russe à Batoumi. Pour ce qui est de la base d'Akhalkalaki, elle sera fermée", a appris la ministre des Affaires étrangères de la Géorgie, Mme Salome Zourabichvili.

Et de préciser que pour établir un document juridique sur le retrait des bases militaires russes du territoire de la Géorgie, les signatures du Président de la Géorgie, Mikhaïl Saakachvili, et du Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, n'étaient pas nécessaires.

"Le document en question a été signé par les ministres des Affaires étrangères de la Géorgie et de la Fédération de Russie et ce, pour gagner du temps", a-t-elle ajouté.

Cela dit, Mme Salome Zourabichvili a noté que la Russie et la Géorgie envisageaient de signer un Traité-cadre d'amitié, de coopération et de bon voisinage.

"Toujours est-il que la mise au point d'un tel traité a été entravée à cause de l'absence d'un accords sur le retrait des bases militaires russes du territoire de la Géorgie", a signalé la diplomate.

Au Sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en 1999 à Istanbul, la Russie s'était engagée de retirer tous ses ouvrages militaires du territoire de la Géorgie. Deux bases militaires russe, et plus précisément la 137-ème base de Vaziani aux environs de Tbilissi et la 50-ème base de Goudaouta, en Abkhazie, ont été retirées en 2000. Quant aux deux autres bases militaires russes, soit la 62-ème base Akhalkalaki, dans la région de Samtskhe-Djavakheti) et la 12-ème base de Batoumi, en Adjarie, de longues consolations avaient été menées entre les ministres des Affaires étrangères de la Fédération de Russie et de la Géorgie.

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