"Nous nous attendions à cette peine, et nous ne sommes nullement étonnés", a affirmé la mère de l'ex-patron de Yukos, Marina Khodorkovskaïa, espérant un autre verdict de la part de la Cour européenne des droits de l'homme.
Ce dernier jour de l'énoncé du verdict, on entendait dans la salle des audiences de petits rires ironiques des proches des accusés qui traduisaient ainsi leurs émotions.
À un moment, la juge les a avertis qu'elle pouvait les faire expulser de la salle.
Quand la juge a indiqué la durée de l'emprisonnement de Mikhaïl Khodorkovski, sa femme a fondu en larmes. Assise à côté d'elle, la mère de l'ex-patron de Yukos tentait de la calmer.
Les amis de Mikhaïl Khodorkovski évitent pour l'instant de faire des commentaires.
"C'est aux journalistes étrangers que je vais donner mon avis", a lancé Leonid Nevzline, interrogé au téléphone par RIA Novosti.
Leonid Nevzline, l'un des anciens responsables du groupe pétrolier Yukos, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international intenté par le Parquet général russe vit actuellement en Israël.
Mardi, le tribunal de la circonscription Mechtchanski de Moscou a condamné Mikhaïl Khodorkovski à 9 ans de prison ferme.