Le paysage "Gourzouf en été" du célèbre impressionniste russe du premier quart du 20e siècle a été vendu rue New Bond Street pour un montant record de 1 038 400 livres sterling.
Exécuté dans des tons verts et violets dans la manière propre à Korovine il a dépassé de plus de 12 fois sa mise à prix.
Traditionnellement, Korovine jouit d'une grande popularité auprès des collectionneurs occidentaux d'art russe mais de mémoire d'expert en histoire de l'art jamais un tableau russe n'a connu un succès pareil.
La vente d'une collection de cinq tableaux de Petr Kontchalovski, fondateur du groupe artistique "Valet de carreau" et peintre moderniste connu de la première moitié du 20e siècle, a également contribué aux succès général des "enchères russes". Leur prix total s'est monté à 1 645 000 livres sterling.
Ces toiles englobent une importante période de la création de Kontchalovski, en termes de genre et de chronologie à la fois. A leur nombre, "Nature morte au poisson et à la bière" (1912), vendu pour 456 000 livres, le paysage "Des érables à Abramtsevo" (1926), 277 000 livres, et trois autres tableaux.
A Sotheby's, on a expliqué à RIA-Novosti que ces tableaux participaient pour la première fois aux enchères : ils avaient été remis à Sotheby's pour la première fois. Le petit-fils de Petr Kontchalovski, le réalisateur connu Andreï Kontchalovski, est venu en personne dans la capitale britannique pour y participer.
Les paysages du peintre de marines russe Ivan Aïvazovski sont invariablement fort demandés par les clients de la Maison de vente. Ainsi, sa toile "Le Naufrage", datant de 1888, a été adjugée 926 400 livres à son nouveau propriétaire.
Le montant global des ventes de Sotheby's de jeudi s'est chiffré à près de 12,3 millions de livres, sur 250 lots.
La deuxième partie des "ventes russes" se déroule vendredi : ces enchères, au centre d'exposition Olympia, portent sur des toiles de moindre valeur, des icônes et des ouvrages d'art décoratifs et appliqué.
Sotheby's organise des ventes russes deux fois l'an, en mai et en novembre. L'année dernière, elles ont reporté à la Maison plus de 20 millions de livres.
