Plusieurs comités sectoriels de la chambre basse ont élaboré un projet de résolution en ce sens qui a été soumis vendredi à la Douma.
La résolution a été adoptée par 351 voix pour, 0 voix contre et aucune abstention.
La Douma se déclare préoccupée par les persécutions dont sont victimes les membres de l'opposition ukrainienne de la part des nouvelles autorités.
Les parlementaires font état "de licenciements massifs non seulement de fonctionnaires publics, mais aussi d'enseignants, de chercheurs, d'artistes indésirables".
Ils notent avec inquiétude l'arrestation de personnages politiques et publics en vue qui avaient publiquement annoncé leur désaccord avec la politique des autorités ukrainiennes.
La Douma dénonce les tentatives des autorités ukrainiennes d'établir un contrôle politique et idéologique sur les médias, y compris privés, ainsi que les pressions exercées sur les journalistes d'opposition.
La reprivatisation sélective de certaines grandes entreprises ukrainiennes avec la participation russe suscite aussi la préoccupation des parlementaires russes.
"De telles actions font douter de la sincérité des autorités ukrainiennes qui annoncent leur intention de construire une économie de marché sur une base juridique et présentent un danger politique important pour les investisseurs étrangers, y compris russes", lit-on dans le document.
Cela ne "correspond pas à la politique des nouvelles autorités ukrainiennes appelée à mettre en place un système politique démocratique, à garantir les droits de l'homme, à créer une économie de marché", selon le projet de résolution.