Comme RIA-Novosti en a été informée auprès de la Chancellerie d'Etat de la Géorgie, cette réunion du Conseil de sécurité nationale de la Géorgie se déroule sous la présidence du Président de la Géorgie, Mikhaïl Saakachvili.
Le document renfermant les nouvelles propositions russes sur les conditions du retrait des bases en question est parvenu, ce vendredi, à l'ambassade de la Géorgie à Moscou et a été immédiatement expédié au ministère géorgien des Affaires étrangères. Comme le rapporte la Chancellerie d'Etat de la Géorgie, à la demande de la partie russe, les détails dudit document ne sont pas divulgués pour le moment.
Le ministre de la Défense de la Géorgie, Irakli Okrouachvili, a déclaré, ce vendredi, devant les journalistes, qu'en attendant, des mesures musclées, prévues par la résolution du Parlement de la Géorgie en date du 10 mars dernier, ne seraient pas adoptées contre les bases militaires russes, déployées sur le territoire géorgien.
"Ladite résolution du Parlement (sur l'entrée en vigueur, à partir du 16 mai 2005, des sanctions contre les bases militaires russes) est un document très important pour le pouvoir exécutif du pays. Quoi qu'il en soit, nous voulons laisser une chance et attendre l'achèvement des négociations russo-géorgiennes en cours", a dit aux journalistes à Tbilissi le ministre de la Défense de la Géorgie, Irakli Okrouachvili.
"Mais si ces négociations n'aboutissent pas à des résultats positifs, nous ne resterons pas évidemment les bras croisés, tout d'ailleurs comme la Russie, je pense", a noté en conclusion Irakli Okrouachvili.
