Et d'ajouter: "N'importe quels événements qui se déroulent selon des scénarios musclés en Asie Centrale sont évidemment plus que préoccupants. C'est que cette région déjà par trop instable peut facilement s'embraser d'une seule petite étincelle".
"Tout au long de ces dernières années, l'opposition à l'actuel régime en Ouzbékistan arbore des slogans islamistes radicaux. Tant l'Ouzbékistan lui-même que les ex-républiques soviétiques qui l'entourent sont des Etat laïques. Aussi, la lutte politique ne peut-elle s'y dérouler que sous les drapeaux du radicalisme islamique", a fait remarquer le président du Comité pour les Affaires internationales de la Chambre haute du Parlement russe.
Qui plus est, a poursuivi le sénateur, l'expérience montre que le fondamentalisme contribue à la création d'un milieux nutritif pour le terrorisme international.
"Il est évidemment difficile de prévoir dès à présent l'ultérieure évolution de la situation en Ouzbékistan. Quoi qu'il en soit, selon les informations en provenance d'Andijan, la direction ouzbèke serait prête à des actions plus que résolues contre les rebelles. Somme toute, les actuels événements dans la vallée de Fergana constituent un défi ouvert à la régime en place en Ouzbékistan, une preuve manifeste de la présence dans le pays d'une clandestinité puissante et belliqueuse", a noté Mikhaïl Marguelov.
"L'Ouzbékistan est l'un des piliers de la coalition antiterroriste internationale qui se bat contre les talibans et la nébuleuse terroriste "Al-Qaïda". Aussi, est-il extrêmement important d'y maintenir la stabilité", a souligné en conclusion le président du Comité pour les Affaires internationales du Conseil de la Fédération.
