Un expert russe: l'hésitation des autorités ouzbèques pourrait provoquer des troubles dans d'autres villes du pays

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MOSCOU 13 mai - RIA Novosti. Si les autorités ouzbèques ne prennent pas de mesures sévères à Andijan, des troubles pourraient se produire dans d'autres villes du pays. Constantin Zatouline, directeur de l'Institut des pays de la CEI et député à la Douma (chambre basse du parlement russe), a fait vendredi une déclaration en ce sens.

Commentant les événements en cours à Andijan, le parlementaire n'a pas exclu qu'ils pourraient s'expliquer par des facteurs intérieurs. "L'islam radical figurait parmi les ennemis principaux de M.Karimov (président ouzbek)". La vallée de Ferghana est un sol fertile pour les détracteurs du président, à son avis.

Dans le même temps, M.Zatouline n'exclut pas que des facteurs extérieurs seraient à l'origine des affrontements à Andijan. "Ces derniers temps, l'Ouzbékistan a renoncé à l'assistance des États-Unis pour mener une politique prudente. Après les événements kirghiz, le gouvernement ouzbek a décidé que les Américains ne défendaient pas les intérêts locaux", a déclaré le député.

Le député a estimé qu'il fallait s'attendre à des répressions contre l'opposition après la dissolution de la manifestation à Andijan. "Cela provoquera une réaction mitigée dans les régions où M.Karimov ne jouit pas de popularité. Je n'exclus pas que des forces extérieures, notamment le Congrès américain, pourraient essayer d'en profiter", a noté M.Zatouline.

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