"Nous considérons le retrait du contingent syrien comme une démarche importante en matière d'application de la révolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies de l'accord de Taëf qui a tracé le cadre de l'après-guerre libanais. Nous espérons que cette mesure permettra de renforcer la stabilité régionale et de créer des conditions propices au développement harmonieux des relations de bon voisinage entre la Syrie et le Liban", a-t-il dit.
"Avec le retrait des forces syriennes, une nouvelle page s'ouvre dans l'histoire libanaise", a relevé le diplomate.
"En somme, les forces syriennes ont contribué à mettre fin à l'effusion de sang fratricide au Liban, à restaurer les institutions publiques et à maintenir la stabilité dans le pays", a estimé Alexandre Iakovenko.
"Aujourd'hui, dans le nouveau contexte historique, la nécessité de cette mission n'est plus. L'essentiel est de sauvegarder et de consolider, à cette étape et par le biais du dialogue de toutes les forces politiques libanaises, la concorde nationale, la paix civile et la stabilité", a souligné le diplomate russe.
Il a accordé une importance clé, dans cette optique, à la tenue de législatives libres, honnêtes, transparentes et conformes aux normes constitutionnelles.
"Les derniers événements, dont la composition sur une base de consensus du gouvernement libanais et la fin du retrait des troupes syriennes, créent des conditions propices pour y procéder", a résumé Alexandre Iakovenko.