William Browder trouve le marché des valeurs russes attrayant

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L'investisseur américain et chef du fonds d'investissement "Hermitage Capital Management", William Browder, juge le marché des valeurs mobilières russes attrayant et estime que de nombreux hommes d'affaires américains ont une vision altérée de l'état de l'économie russe.

L'investisseur américain et chef du fonds d'investissement "Hermitage Capital Management", William Browder, juge le marché des valeurs mobilières russes attrayant et estime que de nombreux hommes d'affaires américains ont une vision altérée de l'état de l'économie russe.

Il affirme que des investisseurs américains lui demandent souvent si "un processus de nationalisation n'est pas en cours dans le pays" et évoquent l'affaire Ioukos.

William Browder qui s'apprête à prendre la parole mardi devant le Conseil des relations internationales à New York, organisation américaine socio-politique influente, trouve ce point de vue "erroné".

"Voilà ma réponse: Ioukos est une affaire à part, consécutive aux actions concrètes de ses actionnaires majoritaires", a-t-il dit dans une interview à RIA Novosti.

Il se déclare persuadé que les autorités russes "n'entreprennent aucune tentative de nationalisation des entreprises russes".

De l'avis de M.Browder, qui mène des affaires en Russie depuis dix ans, l'économie russe "se porte bien".

"Grâce aux cours élevés du pétrole, le niveau de vie de la population ne cesse de s'améliorer, à en juger par la hausse du revenu par habitant qui a presque triplé depuis ces quatre dernières années. Cela signifie l'apparition de nouveaux secteurs intéressants comme celui des services qui parvient à satisfaire la demande de la population", poursuit l'investisseur américain.

Ancien vice-président de la société d'investissement américaine Solomon Brothers, William Browder ne partage pas l'avis critique de différents experts et représentants du FMI qui considèrent que l'économie russe dépend trop de l'industrie du pétrole et du gaz.

"Aucun pays, à l'exception des Etats-Unis, ne peut abandonner la politique fondée sur les matières premières. La Russie aurait beau le vouloir et le FMI le souhaiter, je ne pense pas que cela soit possible à l'étape actuelle", estimel'expert d'après lequel la Russie "restera encore pendant un temps exportatrice de matières premières et de métaux".

Selon William Browder, 90% des investissements de son fonds sont placés dans des entreprises du secteur pétrogazier russe.

Il reste optimiste quant au marché russe où 11 milliards de dollars ont été investis en 2004, d'après les évaluations du ministère russe des Finances. Mais il souligne qu'il veut montrer aux hommes d'affaires américains les côtés positifs et négatifs de la conduite des affaires en Russie.

Les investisseurs sont notamment préoccupés par l'imperfection du système judiciaire russe.

Il estime cependant que le marché des valeurs russes étant le moins cher du monde, cela promet aux investisseurs des bénéfices confortables dans l'avenir.

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