Les partenaires commerciaux continuent d'insister pour que Moscou autorise les banques étrangères à ouvrir des succursales en Russie, a indiqué le responsable russe.
Cependant, la position de Moscou reste immuable. "Les banques étrangères pourront créer en Russie des filiales à participation étrangère à 100%, mais ne pourront pas créer de succursales, a martelé Maxim Medvedkov. Notre position est assez rigide sur ce point".
Les États-Unis sont l'un des pays qui cherchent à obtenir l'accès au secteur bancaire russe pour les succursales des banques américaines. Le prochain tour des négociations russo-américaines est prévu pour le mois de mai, a-t-il dit.
Parmi les autres questions litigieuses figurent les subventions agricoles et aéronautiques. La question du droit de Moscou de monopoliser la production et la vente d'alcool reste en suspens.
Maxim Medvedkov a expliqué qu'en adhérant à l'OMC la Russie ne relèverait pas les tarifs des produits énergétiques jusqu'aux cours mondiaux.
Un grand débat s'est déchaîné autour des prix du gaz sur le marché intérieur russe. Le fonctionnaire a rappelé que la Russie s'était engagée à ne pas ramener les prix intérieurs du gaz au-dessous du prix de revient.
"Selon nos calculs, Gazprom est rentable depuis près d'un an même sur le marché intérieur", a-t-il relevé.
Maxim Medvedkov a également indiqué que la Russie avait presque achevé les négociations avec la Turquie et l'Islande en matière d'adhésion à l'OMC.
Il a rappelé qu'avec ces deux pays la Russie aurait terminé les négociations avec 31 partenaires commerciaux.
