"Nous voulons que notre compagnie publique de gestion soit admise au commerce en bourse des titres d'émetteurs russes", a-t-il indiqué.
Il s'agit des compagnies de l'échelon le plus élevé où les risques sont réduits au minimum.
Actuellement, la Banque contrôle les capitaux retraite à hauteur de 95 milliards de roubles.
Pour l'instant, il est autorisé d'investir ces ressources dans les titres publics et les titres hypothécaires garantis par l'Etat, et non dans les valeurs des compagnies privées russes qui ont un plus grand rendement.
Selon lui, la banque trouve désormais insuffisants "les instruments définis par la déclaration d'investissement (celle qui contient la liste des instruments de placement des retraites).
"Tôt ou tard, nous serons confrontés au problème de la diversification du marché des valeurs. Cela permettra d'augmenter la capitalisation des sociétés russes", a dit Vladimir Dmitriev.
Le ministre russe des Finances, Alexeï Koudrine, estime que le placement des retraites gérées par la VEB dans les valeurs des entreprises sera possible à l'avenir.
"Les compagnies privées de gestion peuvent déjà se le permettre et nous allons faire la même chose pour les compagnies publiques", a indiqué à RIA-Novosti le ministre des Finances.
Dans le cadre de la réforme des retraites en Russie, 55 compagnies privées de gestion ont été autorisées en 2003 à gérer l'épargne retraite (2% des citoyens qui participent à la réforme leur ont confié leurs capitaux retraite).
Cela représente entre 1,5 à 2 milliards de roubles.
Un grand nombre de Russes n'ayant choisi aucune société privée de gestion, leurs capitaux retraite ont été virés à une compagnie publique, la Banque pour les activités économiques extérieures.