Le gaz liquéfié, a-t-il notamment indiqué, est "un nouveau produit à haute valeur ajoutée".
La production de gaz liquéfié ouvre à la Russie des débouchés en Amérique et en Asie.
"De manière indirecte, cela apporte une solution au problème des gazoducs intercontinentaux. J'ai en vue les problèmes politiques et techniques ", a indiqué le vice-ministre russe du Développement économique et du Commerce.
Andreï Charonov s'est exprimé en faveur de la libéralisation des prix du gaz liquéfié.
"Ce secteur a besoin d'être libéralisé et toutes les prémisses sont réunies pour cela", a-t-il indiqué.
"Mais cette régulation restera sans effet car les consommateurs qui achètent du gaz liquéfié à des prix réglementés seront amenés à le payer plus cher", a-t-il souligné.
Cette situation, selon Andreï Charonov, "démantèle de fait le marché du gaz naturel liquéfié".
Pour sa part, le sous-secrétaire américain à l'Energie, John Brodman, a souligné que même si le marché mondial du gaz liquéfié n'est pas important, il est en constante progression.
Ces cinq dernières années, a-t-il dit, les exportations de gaz liquéfiée ont déjà augmenté de 35%. Selon lui, "la présence de différents consommateurs sur le marché contribue à diversifier le marché du gaz liquéfié".
Les plus grosses réserves de gaz dans le monde sont éloignées des consommateurs, ce qui doit, dit John Brodman, conduire au développement du commerce du gaz liquéfié. Notamment, les trois quarts des réserves mondiales de gaz sont concentrées au Proche-Orient et sur le territoire de l'ex-URSS.
La Russie, l'Iran, et le Qatar totalisent 60% des réserves mondiales de gaz,a précisé le sous-secrétaire américain à l'Energie.
John Brodman a annoncé qu'il débattait activement de la coopération gazière avec la Russie. La semaine prochaine, il projette de tenir une rencontre aux Etats-Unis avec le président de Gazprom, Alexeï Miller.
