"A une certaine époque, il y a eu des tensions liées à une certaine société pétrolière (Yukos, ndlr)", a souligné Ivanov. Selon lui, ces préoccupations sont maintenant complètement levées.
Au cours de ses rencontres à Pékin, l'assistant présidentiel a parlé en détail aux représentants chinois des décisions du gouvernement russe du 31 décembre dernier, relatives au programme d'extension du réseau d'oléoducs en Sibérie.
"Ce programme est entièrement conforme aux intérêts de la Chine et correspond à son programme de croissance économique", a souligné Viktor Ivanov. Selon lui, en 2005, la Russie exportera à la Chine près de 10 millions de tonnes de brut par rail.
La construction d'une conduite de la gare ferroviaire de Skovorodino vers la Chine permettra de "porter à court terme à 20 - 30 millions de tonnes les quantités de pétrole exporté", a ajouté l'assistant du président russe.
"Par la suite, ces livraisons seront portées à 80 millions de tonnes, notamment, par pétroliers. La Chine est reconnaissante pour les décisions concrètes et compréhensibles prises en Russie au sujet de la coopération dans ce domaine", a-t-il dit.
La construction d'un oléoduc reliant Taïchet à la baie Perevoznaïa (Pacifique) imprimera une nouvelle impulsion au développement de l'infrastructure dans l'ensemble de la région, estime Viktor Ivanov. Il n'a pas exclu que des spécialistes chinois y soient plus sollicités après l'achèvement de ce chantier.
L'assistant du président fédéral a annoncé qu'à leurs négociations à Pékin les parties ont exprimé la volonté de développer la coopération dans le domaine du nucléaire civil.
La délégation russe avec à sa tête Viktor Ivanov se trouve à Pékin depuis le 3 avril.