"Nous estimons que notre décision visant à diminuer les rentrées du Fonds de stabilisation et à augmenter la part des ressources provenant des cours élevés du pétrole pour mener des réformes structurelles est quelque peu irréfléchie", a indiqué le ministre prenant la parole lors d'une conférence sur les problèmes de la modernisation de l'économie.
Le gouvernement, a-t-il rappelé, a pris la décision préliminaire de relever la barre à partir de laquelle les recettes pétrolières sont obligatoirement versées au Fonds de stabilisation, de 20 dollars le baril actuellement à 27 dollars à partir de 2006.
De l'avis du ministre, "c'est un pas vers l'affaiblissement de la politique financière".
"Nous avons déjà dévié par rapport aux indices de l'inflation de l'an dernier et cette année", a ajouté Alexeï Koudrine.
Selon lui, une nouvelle déviation par rapport aux prévisions risque de "perturber l'équilibre macro-économique".
"Nous poursuivons le débat (sur le montant du prélèvement), bien que la décision préliminaire ait déjà été adoptée", a encore indiqué Alexeï Koudrine.