C'est ce qu'on lit notamment dans le protocole, signé à l'issue de la troisième session de la Commission syro-russe permanente sur la coopération économique, commerciale, scientifique et technique. Les travaux de la Commission se sont déroulés, cette fois, dans la capitale syrienne - Damas - du 2 au 4 avril.
Comme l'a fait remarquer au cours de la cérémonie de signature du protocole le ministre du Développement régional de la Fédération de Russie et président de la partie russe de la Commission, Vladimir Yakovlev, ce document renferme des propositions tout à fait concrètes qui ont d'ores et déjà trouvé leur place dans des accords et contrats, signés par les ministères appropriées des deux pays.
Vladimir Yakovlev considère l'accord interbancaire signé la veille à Damas comme l'une des principales réussites du travail de la Commission syro-russe permanente sur la coopération économique, commerciale, scientifique et technique.
"Un document vient d'être signé qui permet notamment aux banques russes de se porter garants de la mise en oeuvre des projets concrets. Jusqu'ici, seules des banques occidentales ont pu le faire, ce qui rendait beaucoup plus chers les projets", a indiqué le ministre russe.
Cela dit, Vladimir Yakovlev a noté que le Président de la Syrie, Bashar al-Asad, et le Premier ministre syrien, Muhammad Naji al-Utri, avaient plus d'une fois évoqué l'expérience historique de la coopération russo-syrienne et la réalisation d'un grand nombre de projets en Syrie par des compagnies russes.
"Nous voudrions que les gouvernements de nos deux pays nous aident à régler plus énergiquement les problèmes qui surgissent pour que le business se développe bien sur les marchés de la Syrie et de la Russie", a souligné Vladimir Yakovlev. La création de nouveaux emplois et l'amélioration du bien-être de la population dans nos deux pays en est incontestablement fonction, a estimé le ministre russe.
Il a aussi annoncé que, déjà en septembre prochain, se rencontreraient à Moscou les présidents des parties russe et syrienne de la Commission pour examiner le déroulement de la mise en application des ententes enregistrées, cette fois, à Damas.
"Il nous faut encore régler toute une série de questions en matière de coopération scientifique et technique, ainsi qu'en matière de normes. On pourrait sans doute préparer ces documents d'ici là et les signer au cours de notre future rencontre à Moscou", a estimé le ministre russe du Développement régional.
