"Les perspectives de l'extraction de pétrole sont radieuses, mais des investissements s'imposent", a-t-il exhorté.
Conformément au programme des travaux géologiques approuvé d'ici 2020, le budget accordera 255 milliards de roubles à sa réalisation.
"Mais les exploitants du sous-sol devraient verser à cette fin jusqu'à 5 milliards de dollars tous les ans, ce chiffre englobant toutes les ressources minières. D'après nos calculs, pour respecter la production prévisionnelle de pétrole en Russie, inférieure à celle prévue dans la stratégie énergétique, il faudra débloquer près de 3,7 milliards de dollars tous les ans", a précisé Iouri Podolski.
S'agissant des perspectives d'extraction dans les zones précises, l'expert s'est montré optimiste.
"En Sibérie occidentale, on compte aujourd'hui 31 gisements, mais il faudra doubler les réserves en pétrole. Idem pour la Sibérie orientale. Dans la région Volga-Oural, la croissance de l'extraction doit se ralentir. À l'horizon de 15 à 20 ans, la zone Timan-Petchora s'annonce comme la plus prometteuse, même si elle ne recèle pour l'instant que 1,3 milliard de tonnes de brut", a-t-il indiqué.
Au total, la Russie doit extraire des mers 363 millions de tonnes de pétrole d'ici 2030. En outre, la progression des réserves en pétrole doit dépasser 2 milliards de tonnes d'ici 2010.
Commentant les perspectives d'extraction de gaz, le chercheur a tablé sur une production de plus de 600 milliards de mètres cubes d'ici 2010.
