Cette proposition a été concertée avec le ministère de l'Agriculture et la Banque centrale, a-t-il expliqué.
"L'an dernier, les importations de viande de boeuf au-delà des quotas ont notablement augmenté", a noté le ministre. Les importations progressent, a-t-il expliqué, parce que les importateurs cherchent à "se faire couvrir" par les quotas qui sont distribués d'après le principe historique (les quotas vont aux importateurs traditionnels).
La baisse de la taxe à l'importation au-delà des quotas tend à refréner les prix de ce produit et cette mesure s'inscrit au programme anti-inflation élaboré par le gouvernement pour l'année en cours.
S'agissant d'autres types de produits carnés, Guerman Gref a noté que l'introduction de quotas avait conduit à la hausse des investissements dans la production nationale de viande de porc et de boeuf. La production de poulet en 2004 s'est développée à un rythme prioritaire et cette même tendance est observée pour la viande de porc. Le ministère de l'Agriculture évalue à 8% l'accroissement de la production de viande de porc pour l'année en cours.
Quant à la production de la viande de boeuf, la situation y est tout autre et elle s'explique par un cycle d'investissement plus durable dans ce secteur. Des mesures d'encouragement des investissements dans la production de viande de boeuf dans le but d'éliminer les pénuries sur le marché s'imposent, a ajouté Guerman Gref.
