Le surplus de propriété publique sera supprimé entre 2005 et 2008

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MOSCOU, 17 mars - RIA-Novosti. La suppression totale du surplus des biens possédés par l'Etat pourrait survenir entre 2005 et 2008, a déclaré le ministre russe du Développement économique et du Commerce, Guerman Gref, à la réunion du gouvernement de jeudi.

L'Etat doit posséder uniquement les biens qui lui sont nécessaires pour exercer ses fonctions, a indiqué le ministre, rappelant que c'est l'un des objectifs de la réforme administrative en cours.

A ce jour, le pays compte près de 40 000 établissements municipaux et d'Etat, a souligné le ministre, notant qu'il s'agit d' "une quantité colossale qui n'existe dans aucun autre pays du monde".

Obtenir un meilleur rendement de la vente des biens militaires constitue un autre axe important, a-t-il dit. Presque tous les gouverneurs se plaignent du surplus de biens militaires sur leurs territoires mais ces biens ne sont pas utilisés, a noté Guerman Gref. Le ministère de la Défense, a-t-il dit, est également intéressé à augmenter le chiffre d'affaires de ces ventes. "Mais il faut créer pour cela le cadre législatif indispensable", a ajouté le ministre.

Selon lui, la délimitation des droits de propriété sur les ouvrages culturels constitue un autre problème important de la privatisation. Il faut laisser en propriété fédérale uniquement les monuments d'importance nationale et remettre tous les autres soit aux entités de la Fédération, dans le but de les privatiser ensuite, soit à des établissements religieux, a estimé le ministre du Développement économique et du Commerce.

Le gouvernement a approuvé dans l'ensemble au cours de sa réunion de jeudi le plan de mesures visant à perfectionner la gestion des biens fédéraux.

Tirant le bilan de la discussion autour de cette question, le premier ministre Mikhaïl Fradkov a chargé le ministère du Développement économique et du Commerce et les autres administrations concernées d'élaborer d'ici au 20 avril les projets d'actes réglementaires nécessaires.

Soulignant que "la privatisation est la bonne voie", le premier ministre a toutefois appelé le gouvernement à ne pas "provoquer de déséquilibre en vendant trop et trop vite".

"Il faut parvenir à un équilibre en améliorant la gestion des biens publics", a-t-il estimé.

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