"Je pense qu'il nous faut encore deux ou trois semaines pour définir ces conditions, a déclaré le ministre du Développement économique et du Commerce Guerman Gref intervenant devant les journalistes à Moscou. - Après, la décision sera prise par les participants à la transaction".
Le ministre a souligné que la vente d'action de PM à Siemens "s'accompagnait de difficultés", sur lesquelles se penchaient les administrations concernées.
"Nous essayons de trouver des solutions et si nous les trouvons nous les proposerons aux participants au marché. Sinon, il faudra amender la législation", a dit le ministre.
Interrogé au sujet d'un autre prétendant à l'acquisition de PM, Bazovy-Element, Guerman Gref a répondu que "cela m'est égal qui en sera le futur acheteur".
De l'avis du ministre, l'Etat doit s'ingérer le moins possible dans la vente de propriétés privées. Il a toutefois attiré l'attention sur le fait qu'en cas d'acquisition de PM par une société russe, le mécanisme de transaction serait moins compliqué et des amendements aux lois existantes ne seraient pas nécessaires.
En été 2004, le groupe russe Interros, propriétaire de Power Mashines, et Siemens avaient convenu de créer une entreprise mixte au capital social de laquelle seront apportées 71% par les actions de PM.
La demande d'acquérir 71% des actions du consortium Power Mashines, déposée par Siemens, est actuellement examinée par le Service fédéral pour la politique anti-monopole. Le directeur du Service, Igor Artemiev, n'avait pas exclu qu'une conclusion négative sur la transaction envisagée puisse être donnée.
Le consortium Power Mashines regroupe les usines LMZ et Elektrosila (Saint-Pétersbourg), l'Usine de turbines de Kalouga, une usine de pales de turbines et le groupement de commerce Energomashexport.
