Dans le même temps, les conditions d'anticipation ne sont toujours pas définies.
Le ministre s'est abstenu de préciser si la Russie pouvait espérer un rabais ou si elle devrait payer une prime en cas d'un remboursement anticipé.
Le club de Paris avance une prime en tant que condition du remboursement anticipé, alors que la Russie insiste sur un rabais.
Au 1er janvier 2005, la dette globale de la Russie envers le club de Paris se montait à 43,1 milliards de dollars.
Alexeï Koudrine n'a pas exclu que la Russie puisse utiliser l'expérience d'autres pays qui investissaient leurs fonds de stabilisation dans les actions hautement liquides de compagnies étrangères.
Il a notamment cité la Norvège dont le fonds de stabilisation s'élevait à 170 milliards de dollars, ou à 70% du PIB. 60% du fonds de stabilisation norvégien sont convertis en titres d'État étrangers, 40% en action de compagnies étrangères, les placements intérieurs étant interdits.
Selon Alexeï Koudrine, la Russie pourrait utiliser cette expérience en perspective, le critère essentiel demeurant la fiabilité des instruments dans lesquels le fonds de stabilisation sera investi, et non pas leur rentabilité.
