"La question de l'introduction d'une monnaie unique à partir de janvier 2006 n'est pas retirée de l'ordre du jour. Qui plus est, les positions des parties sont devenues encore plus nettes en la matière", a-t-il déclaré.
La discussion, a poursuivi Mikhaïl Fradkov, sera poursuivie à un niveau plus élevé.
"Mais, dans l'ensemble, ce plan été approuvé. Et nous déployons tous les efforts pour le réaliser", a conclu le premier ministre russe.
"Nous avons concerté les mesures d'introduction d'une monnaie unique. Dans dix ou quinze jours, ce plan sera soumis à notre approbation", a confirmé de son côté le premier ministre biélorusse, Sergueï Sidorski.
Dans le même temps, les divergences se maintiennent entre la Russie et la Biélorussie sur la question du centre d'émission unique.
"Les Banques centrales de Russie et de Biélorussie ont déjà des solutions concertées, mais la question est actuellement étudiée au niveau des gouvernements et des banques centrales", a déclaré Sergueï Sidorski.
"Nous engageons activement dans ce travail tous les ministres intéressés", a indiqué pour sa part Mikhaïl Fradkov.
Le premier ministre russe a par ailleurs annoncé que la Russie et la Biélorussie achevaient la mise au point technique du système de prélèvement des impôts indirects suivant le pays de destination.
Il a exprimé la certitude que les difficultés dans ce système s'expliquaient par des problèmes techniques et que, prochainement, les Etats bénéficieraient des résultats positifs de l'introduction de ce système, qui s'exprimeraient par une augmentation notable du chiffre d'affaires des échanges. Mikhaïl Fradkov a souligné que le chiffre d'affaires du commerce russo-biélorusse constitue aujourd'hui un record : 17,5 milliards de dollars par an.
Le premier ministre russe a aussi déclaré que la Russie et la Biélorussie réglaient "dans l'esprit de suite les questions existantes dans le respect mutuel et comprenant bien les positions de chacune des parties".
Les deux pays aspirent à créer un espace économique et social unique. "Nous faisons tout ce qu'il faut pour débattre de manière concrète des problèmes surgissants", a encore indiqué Mikhaïl Fradkov.
