La question d'une prime pour le remboursement anticipé de la dette au Club de Paris n'est pas examinée

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MOSCOU, 3 mars - RIA Novosti. La Russie n'examine pas avec le Club de Paris la question relative au versement d'une prime pour le remboursement anticipé de la dette, a déclaré jeudi le ministre russe des Finances Andrei Koudrine à la réunion du Conseil pour la compétitivité et l'entreprenariat en répondant aux critiques du président de la Chambre de commerce et d'industrie Evgueni Primakov sur la possibilité de versement d'une prime de 2,5 % en cas de remboursement anticipé par la Fédération de Russie de ses dettes au Club de Paris.

"Cette proposition (de verser une prime) n'a été faite par personne, elle n'est examinée avec personne, vous avez été mal informé", a dit Alexei Koudrine en répondant à Evgueni Primakov.

La presse occidentale et russe avait publié des informations, selon lesquelles, au cours des pourparlers sur le remboursement anticipé de la dette de la Russie, les pays membres du Club de Paris des créditeurs avaient avancé l'exigence de verser une prime, alors que la Russie insiste, au contraire, sur un rabais.

Le ministère russe des Finances n'a pas commenté officiellement ces informations.

Au 1er octobre 2004, la dette totale de la Russie au Club de Paris constituait 44,4 milliards de dollars.

Evgueni Primakov se prononce contre "l'accumulation du Fonds de stabilisation sans aucune nécessité et contre les paiements anticipés au Club de Paris".

Selon lui, l'argent du Fonds de stabilisation doit être dépensé à l'intérieur du pays, "son accumulation insensée est incompréhensible". En ce qui concerne les paiements anticipés des dettes extérieures, Evgueni Primakov a également critiqué cet aspect de l'activité du ministère des Finances.

"Voulons-nous être plus catholiques que le pape et poursuivre des objectifs des maniaques en oubliant la triste expérience du camarade Ceaucescu (sous sa direction, la Roumanie n'avait pas de dette extérieure)?" a dit Evgueni Primakov.

"Parmi nos propositions concernant les impôts, il y a la réduction substantielle du taux de l'impôt social unique: au niveau de 18 %. Mais, compte tenu de l'état réel du budget de la Caisse de retraites qui en pâtit, il est nécessaire d'introduire le taux différencié de l'impôt sur les personnes physiques ayant des revenus grands et hypergrands", a déclaré Evgueni Primakov à la réunion du Conseil pour la compétitivité et l'entreprenariat.

"Nous proposons 20 %", a souligné Evgueni Primakov.

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