Viktor Khristenko va participer à une réunion du Comité d'intégration de la CEEA

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MOSCOU, 3 février - RIA Novosti. Vendredi 4 février, le ministre de l'Industrie et de l'Energie de la Fédération de Russie, Viktor Khristenko, va prendre part à une réunion du Comité d'intégration de la Communauté économique eurasiatique (CEEA) qui se déroulera, cette fois, au Kazakhstan. RIA-Novosti en a été informée auprès du service de presse du ministère fédéral de l'Industrie et de l'Energie.

Viktor Khristenko est le représentant spécial du Président Poutine pour l'intégration avec les pays-membres de la Communauté des Etats indépendants (CEI).

En tout, l'ordre du jour en comporte 27 questions, dont tout un bloc économique qui constitue les "assises économiques" de la CEEA elle-même.

La Communauté économique eurasiatique est l'organisation internationale qui regroupe à ce jour la Biélorussie, le Kazakhstan, la Kirghizie, la Fédération de Russie et le Tadjikistan.

73 accords internationaux ont d'ores et déjà été signés dans le cadre de la Communauté économique eurasiatique. Tous ces documents ont pour vocation de créer des marchés communs avec des règles du jeu uniques et claires pour tous les sujets économiques.

"Déjà d'ici la fin de l'année en cours, il devient tout à fait réel de créer, au sein de la CEEA, des bases pour le fonctionnement de l'Union douanière dans le cadre de trois pays, et plus précisément de la Fédération de Russie, de la Biélorussie et du Kazakhstan, avec une éventuelle adhésion dans cette structure, par la suite, de la Kirghizie et du Tadjikistan", cite le service de presse du ministère de l'Industrie et de l'Energie les paroles de son ministre.

L'accord entre les gouvernements des Etats-membres de la Communauté économique eurasiatique sur l'encouragement et la protection réciproque des investissements suscite incontestablement le plus vif intérêt aujourd'hui.

Le projet de cet accord prévoit notamment d'accorder le régime de la nation la plus favorisée quand il s'agit des investissements, de garantir la transparence de la législation en matière d'investissements, de définir nettement la procédure d'examen des litiges et du dédommagement du détriment, infligé aux investisseurs des Etats-membres de la CEEA, de donner, enfin, des garanties concernant l'usage des revenus provenant des activités d'investissement.

"Vu le très haut potentiel industriel et de coproduction des Etats de la Communauté économique eurasiatique, les hommes d'affaires russes sont évidemment prêts à élargir leur business. Quoi qu'il en soit, il faut créer pour cela des conditions indispensables, estime Viktor Khristenko. L'octroi du régime de la nation la plus favorisée va ouvrir tant pour nous-mêmes que pour nos voisins de nouveaux marchés très prometteurs".

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