"Nous nous félicitons que cette nouvelle stratégie prévoit nombre de choses d'intérêt fondamental, a indiqué le vice-premier ministre dans une interview à RIA-Novosti. - Notamment, la BERD renonce au fait des garanties souveraines et les crédits sont octroyés sans les garanties publiques".
D'autre part, la BERD s'oriente mieux sur les régions de Russie et participe au processus de réformes dans le secteur énergétique, a ajouté Alexandre Joukov.
"L'économie d'énergie et tout ce qui est lié au Protocole de Kyoto constituent un axe très important qu'ils ont choisi", a encore estimé le vice-premier ministre russe.
Jean Lemierre a, pour sa part, annoncé à RIA-Novosti que la BERD avait investi dans l'économie russe 1,2 milliard d'euros l'an dernier.
C'était une rencontre très utile, consacrée à la situation macro-économique en Russie et aux investissements en Russie. Nous avons échangé de vues sur les tendances politiques et économiques générales en Russie, a-t-il dit.
Selon Jean Lemierre, cette rencontre n'a pas donné lieu à l'examen de la question sur une éventuelle entrée de la BERD dans le capital de la Vneshtorgbank (VTB) russe. Mais cette question, a-t-il dit, sera examinée à Davos avec le président de la VTB, Andreï Kostine.
Jean Lemierre a souligné que les négociations se poursuivent, mais la transaction envisagée n'est qu'une "supposition" que la BERD sera prête à débattre avec le gouvernement russe.
Il a dit qu'il y a un propriétaire (de la banque), c'est le gouvernement russe, et que, s'il décide d'ouvrir le capital de la VTB, la BERD sera prête à examiner cette hypothèse.