600 millions de dollars iront à la modernisation de productions : à leur nombre, l'Usine d'aluminium de Krasnoïarsk, l'Usine d'alumine de Nikolaev et le Combinat d'alumine d'Atchinsk. Une partie des investissements financeront le développement de l'usine d'alumine à Freya, en Nouvelle-Guinée. Le reste servira à acquérir des actifs en Australie, au Nigeria, au Venezuela, en Inde et au Tadjikistan.
Cette année, a souligné Boulyguine, le groupe se concentrera sur des projets clefs, notamment, sur le chantier de la centrale hydraulique du Rogoun (Tadjikistan), sur la préparation au chantier de l'usine d'alumine dans la région d'Irkoutsk (Sibérie) et de l'usine d'alumine sur la base du gisement de bauxites situé au nord du lac Onéga (Nord-Ouest de la partie européenne de la Russie).
Les principales sources d'investissements en 2005 seront les "bénéfices de Rusal, des projets de financement et les moyens apportés par la vente de nos actifs".
En 2004, les investissements du groupe se sont élevés à 500 millions de dollars, dont 300 millions ont financé la modernisation et le rééquipement techniques des entreprises.
Les revenus du groupe pourraient se monter en 2005 à 5,5 milliards de dollars, a souligné Alexandre Boulyguine. En 2004, ils avaient déjà progressé de 20% par rapport à 2003, s'établissant à 5,4 milliards de dollars. Les ventes à l'étranger ont rapporté au groupe 4,3 milliards de dollars, progressant de 16% par rapport à 2003. Les ventes sur le marché intérieur ont accusé une hausse de 32,5% par rapport à 2003, se montant à 1,1 milliards de dollars. "Je pense que l'année 2004 a été la plus bonne pour Rusal", a souligné Alexandre Boulyguine.
Russian Aluminum a été créé en mars 2000 suite à la fusion des plus grosses usines d'aluminium et de laminés de la CEI. Rusal assure à lui seul 75% de la production d'aluminium primaire en Russie et 10% de sa production dans le monde.