Cette décision a été prise du fait que Roustam Tariko, fondateur du Russian Standard, et son groupe n'ont pas rempli les obligations qui leur incombaient au titre des accords fermes signés, lit-on dans le communiqué.
En juillet 2004, BNP Paribas, agissant par le biais de sa filiale Cetelem, avait signé un accord avec le groupe Russian Standard. Aux termes de ce document, Cetelem devait acheter 50% du holding qui contrôlait, à hauteur de plus de 90%, la Russian Standard Bank. Le Service anti-monopole fédéral avait accédé, en octobre dernier, à la demande de BNP Paribas et Cetelem pour acheter une participation dans le groupe Russian Standard.
Dans son communiqué BNP Paribas indique qu'elle continuera de défendre ses intérêts dans le cadre de procédures judiciaires engagées et de développer ses activités sur le marché russe, qui reste une priorité pour le groupe.
Russian Standard a confirmé à RIA Novosti avoir reçu la notification de BNP Paribas de la résiliation de l'accord.
"Au cours de la réalisation de l'accord des divergences sont apparues sur des dispositions importantes du contrat auxquelles Russian Standard a tenté de mettre fin par voie de négociation. BNP Paribas a entrepris de faire exécuter l'accord par la contrainte et a ainsi rendu impossible le règlement amiable entre les parties. Nous regrettons ce choix car il ne saurait conduire au succès", est-il indiqué dans une déclaration du groupe Russian Standard.